Témoignage de Fabrice Simon

 

Le 29/09/2017

 

Fabrice est un photographe talentueux, bien connu en France dans le domaine de la photo animalière. De nombreuses photos du site web proviennent de son objectif.

Cette année encore, il est venu passer une semaine en bivouac au cœur de la toundra du Nunavik avec un groupe de photographes français et il nous livre ses impressions.

 

« Arctique… quand tu nous tiens!

Pour la 2e fois, je me suis rendu cette année avec des amis, au Nunavik.

On ne va pas là-bas par hasard: on y pense, on se prépare, on imagine puis enfin, on y arrive. Et là, tout commence.

Mais il y a tellement de paramètres qui peuvent ou non rendre votre séjour inoubliable.

Le premier est certainement la météo et pour mon 2ème séjour au pays des Inuits, elle fut une nouvelle fois de notre côté.

Cette année fut très bonne malgré que notre sujet principal, l’ours polaire pêcheur, n’a pas pu être traité comme nous l’aurions souhaité, les rivières trop hautes ayant quelque peu bouleversé les habitudes des ours.

Mais, lorsque l’on veut voir et vivre de l’unique, du vrai, c’est parfois le prix a payer. Cependant, nous avons eu d’autres très belles rencontres. Les lemmings en revanche étaient au rendez-vous et de nombreuses images et vidéos ont pu être réalisées dans d’excellentes conditions. J’avais demandé à être en bivouac pour que nous nous trouvions au milieu de cette nature authentique, ce qui a été merveilleusement préparé par toute l’équipe de Rapid lake, et je tiens à les en remercier.

La recherche de la faune sur le terrain nous a permis de faire d’excellentes observations de chouettes harfangs et de hiboux des marais, de caribous et d’ours polaires. 

Des souvenirs de qualité ont rempli nos cartes mémoires.

Et presque chaque soir, les aurores venaient danser dans le ciel éclairant le vol silencieux d’un hibou en chasse.

Des souvenirs plein nos têtes.

Un grand merci à l’équipe de Rapid Lake Lodge et au cuisinier qui nous a régalé chaque jour au beau milieu de nulle part.

Maintenant, il ne me reste plus… qu’à y retourner…

 

Fabrice Simon (France)